Les dépistages y afférents devraient se faire au moins chaque année, selon les informations recueillies. Pourtant, seules une minorité le font et ce durant les campagnes ou journées de sensibilisation. De nombreux centres proposent pourtant des dépistages du cancer du sein et celui du col de l’utérus, mais la motivation des cibles reste faible.
« Les femmes sont encouragées à faire les dépistages pour découvrir à temps les cancers et les traiter, évitant ainsi les complications. Se faire dépister étant le moyen le plus sûr pour suivre de près l’état de santé », rapporte Sarindra Ravaoarisoa, sage-femme au sein de la Fondation Akbaraly.
Des cibles convaincues...
Manolo R. Fait partie des centaines de femmes sensibilisées durant la première activité de l’ « Octobre rose », par l’association Fitia et la Fondation Akbaraly. « J’ai pu avoir de nouvelles informations sur les cancers des femmes, par exemple sur l’existence des pratiques simples, pouvant être faites chez soi, comme l’autopalpation des seins », avance cette mère de famille. « Je suis motivée à me faire dépister, tant des seins que du col de l’utérus. Je m’arrangerai pour avoir un peu de temps et venir ici pendant les dépistages gratuits », ajoute Niriana R., parmi les femmes présentes à Mahamasina, la semaine dernière. Les cibles y étaient venues en masse et s’en sont sorties convaincues de l’importance du dépistage dans la prévention des cancers touchant les femmes. « Le dépistage ne dure que quelques minutes et reste indolore », rassure notre source médicale.
Notons qu’en 2023, la Fondation Akbaraly a pu sensibiliser plus de 6.000 femmes sur ces 2 types de cancer. Plus de 2.000 femmes ont été dépistées du cancer du sein et plus de 1.200 ont fait un dépistage du cancer du col de l’utérus. L’« Octobre rose » de cette année pourra accroître ces chiffres, déjà encourageants dans la lutte contre ces fléaux...
P.R.